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Pro Evolution
Soccer Genre : Sport /
Simulation
Plate-forme :
PlayStation 2
(Disponible) - Editeur : Konami
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Les deux versions précédentes de ce jeu ont fait sensation sur la première console de Sony, donc ce serait mentir de
dire que World Soccer Winning Eleven 5 (Pro Evolution Soccer en Europe) n'était pas attendu de pied ferme par les fans
du ballon rond. ISS Pro Evolution Soccer 1 & 2 sollicitaient déjà la place de meilleurs jeux de foot sur console
et le seul titre qui pouvait être capable de les détrôner se devait être leur suite sur PlayStation 2. Et le challenge
est réussi, Konami Computer Entertainment Tokyo a réussi à faire encore mieux. Bien sûr, en attendant la suite sur cette
même console qui devrait sortir en Europe en octobre 2002. |
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On en a rêvé, Konami l'a fait. Et ce, depuis ISS Pro Evolution Soccer sur PS1 ! Le meilleur jeu de foot
grâce à son gameplay technique qui permet au joueur une totale liberté sur le terrain et un mode multijoueurs des plus
efficaces. En fait, tout ce que l'on demande à un jeu de foot ! Puis vint ISS Pro Evolution Soccer 2, qui devint,
à juste titre, le meilleur jeu de foot détrônant son prédécesseur. Les défauts du premier opus sont corrigés, un gameplay encore plus
fin, plus d'équipe, de personnages, de terrains… Et encore une fois, un mode multijoueurs des plus réussis. Et maintenant, c'est
Pro Evolution Soccer, sorti sur PlayStation 2, qui détient la palme du meilleur jeu de foot.
Ou l'art de réussir un bon jeu de foot.
Konami CET ont su mettre dans leur jeu tous les éléments d'un bon jeu de foot : réalisation détaillée sans bugs,
maniabilité exemplaire, graphisme réaliste, mode multijoueurs, différents modes de jeux et un nombre de joueurs assez important.
Même si sur ce dernier point, FIFA l'emporte largement, dans PES, il y a assez de grands joueurs et d'équipes pour que le
fanatique y trouve son bonheur. Bien sûr, vous direz que c'est le moins que l'on puisse faire pour un jeu de foot. C'est vrai !
Pourtant, certains développeurs devraient en prendre de la graine. Il suffit de voir UEFA Champions League pour savoir que
certains ont compris où se trouve le bon filon. Et c'est vrai que c'est toujours plaisant de voir que l'on doit attendre d'avoir la
balle dans les pieds pour faire des passes ou pour tirer, que le ballon ne traverse pas le filet. Mais là où PES se différencie des
autres jeux de foot, c'est par son gameplay (très) riche et ses modes de jeux.
On ne s'en lassera jamais.
Tout comme les versions précédentes, PES bénéficient de plusieurs modes de jeux alléchant. D'abord le mode Match Exhibition
qui sera sans aucun doute celui qui sera le plus joué. Ce mode est tout simplement celui qui permet de faire des matchs amicaux et les
parties multijoueurs. Lorsqu'on est seul, c'est aussi le moyen de s'entraîner le plus efficacement sans descendre dans les classements
et les statistiques des ligues. A plusieurs, c'est toujours la même chose que tous les autres jeux de foot. Ensuite, il y a le
championnat, la coupe et la ligue Master. Là encore, guère d'innovations par rapport aux versions antérieures,
hormis, peut-être le fait que la coupe Konami dans la ligue Master permet de customiser son équipe. Ensuite, il y a le mode
entraînement. L'idée était bonne, malheureusement ce n'est qu'un entraînement libre, c'est à dire que vous avez votre équipe
et vous faîtes ce que vous voulez. Un dictaciel aurait été le bien venu (à noter que le problème est réglé avec Winning Eleven 6
- NdJ). Il y a aussi le maintenant classique mode Modification qui vous permettra de créer vos joueurs. Et enfin, le menu
des options permet de gérer les ralentis. La principale nouveauté est l'apport de nouvelles licences. Pour certains, c'est une
bonne chose, pour les autres, ce n'est pas le plus important. Le tout reste qu'en même très classique, mais là encore Konami CET a
décidé de mettre le minimum pour réussir au mieux son chef d'œuvre et on ne se lassera jamais de tous ces modes de jeux qui font de
Winning Eleven ce qu'il est actuellement.
La Simulation Ultime.
Mais les développeurs ne se sont pas seulement contentés de reporté leur jeu sur la console 128-bits de Sony. Ils en ont profité
pour affiner le gameplay. Par exemple, trois types d'accélérations existent sur cet opus : le sprint en
maintenant R1, le coup de reins très efficace en appuyant sur R2 et on peut faire piétiner les joueurs en tapotant sur L1 ce qui
permet au joueur d'effectuer un contrôle beaucoup plus précis. De plus, le stick analogique droit permet d'effectuer des passes
plus ou moins courtes, la pression sur l'analogique est prise en compte pour les passes, les une-deux remettent le joueur en pivot.
On peut aussi centrer de trois façons différentes : un centre long ("il vise le deuxième poteau") avec une simple
pression sur le bouton rond, un centre court ("il vise le premier poteau") en appuyant deux fois sur ce même bouton, et enfin, en
appuyant trois fois sur ce bouton, un centre à ras de terre qui permet de surprendre l'adversaire. On note aussi deux passements de
jambes. Mais Konami CET est encore allé plus loin en améliorant la gestion des tirs et des contrôles sur
la balle. Le principe d'actionner le stick analogique après avoir frapper est toujours présent mais est moins important, du coup il est
plus facile de marquer juste en sélectionnant la direction voulue. Et l'ajout de lobs était essentiel pour contrer la sortie
anticipée des goals (qui, par ailleurs, sont de véritables murailles) : la balle piquée déjà existante sur les anciennes
versions (L1 + carré) et le lob en coin (carré ensuite R1) qui est plus que le bien venu. Mais tout ceci n'est qu'un échantillon
de ce qui est possible de faire sur le terrain ! Et n'attendez vous pas à effectuer tout ceci lors de vos premiers matchs, vous
apprendrez à y faire à la longue. Car, là encore, il s'agit d'un des points forts du jeu : plus on joue, plus on apprend à
maîtriser ses joueurs et leurs possibilités, ce qui ne génère pas une certaine lassitude. Le gameplay est tellement riche que l'on
ne peut pas considérer Pro Evolution Soccer comme un simple jeu de football mais comme une véritable simulation, comme la simulation
ultime. Mais le gameplay ne se résume pas seulement à la maniabilité, c'est aussi, dans le cas présent, la gestion de son équipe
sur le terrain. En effet, et comme tout bon jeu de foot qui se respecte, on peut gérer la formation de son équipe, le type
d'attitudes offensives, et choisir une stratégie. Et là encore, on atteint le summum de la liberté. Maintenant, il est
possible de choisir entre huit différentes attitudes offensives (droite, gauche, haut, bas et toutes les diagonales possibles).
En plus, des formations proposées, il est possible de déplacer les joueurs par poste, mais aussi de leur donner un rôle à chacun
(stoppeur, libéro, latéral, meneur, etc…). Toutes ces modifications peuvent se faire aussi selon l'équipe adverse dont le schéma
d'organisation est présent sur l'écran de formation. Ensuite, on peut changer les joueurs sur le terrain avant le match selon
leur état indiqué par une flèche de couleur (rouge s'ils pètent la forme et blanc/beige s'ils sont tout raplapla) et une jauge est
aussi présente qui nous indique lors du match si le joueur est plus ou moins fatigué durant le match. Tout ceci permet de faire
un travail préliminaire assez considérable et ainsi de personnaliser au maximum son équipe. Pour finir avec ce fabuleux
gameplay, qui devrait donner des leçons à plus d'un, il faut préciser que les matchs sont tout simplement palpitant grâce à
l'intelligence artificielle des joueurs. Il est bien de préciser que sur le terrain, il y a 22 joueurs. L'ennemi a du
répondant et les joueurs qui vous épaulent ne regardent pas avec des yeux de merlan frit le ballon passé à côté d'eux sans essayer de
faire quelque chose. Je me répète peut-être, mais tout ceci (la maniabilité technique et exemplaire, la gestion préliminaire de
l'équipe sur le terrain et l'I.A. des joueurs) fait de Pro Evolution Soccer la SIMULATION ULTIME.
Le bonheur est sur le terrain.
Techniquement, PES est très abouti. Le réalisme et le souci du détail sont tout bonnement
hallucinants. Les joueurs ont tous un physique qui leur est propre et sont merveilleusement bien animés. Par exemple,
lorsqu'ils tirent, ils ne prennent pas de poses à la 'Olive et Tom' et après avoir marqué, ils prennent des posent tout aussi
réalistes. Les terrains sont beaux, les différentes situations météorologiques (jour d'été, nuit d'été, pluvieux, jour d'hiver,
etc…) sont bien représentées et se ressentent sur le terrain lorsqu'on joue, même si on peut critiquer que lorsqu'il pleut, le terrain
semble être carrément inondé. Les stades et les tribunes sont eux aussi bien réalisés : les fumigènes, des drapeaux qui flottent, les
effets de lumières et les fonds sonores personnalisés pour chaque équipe ne font qu'augmenter le degré de réalisme de la mouture
de Winning Eleven sur PS2. Le seul véritable hic vient des commentaires tout aussi pourrit les uns des autres. Et cela ne
vient pas seulement de la version française, le commentateur anglais a deux de tensions (il devrait peut-être boire du Coca-Cola!).
Les commentaires sont en plus décalés, coupés et tout simplement pourri. Même si notre cher Edgar Bureau (sacré nom !) sait prononcer
les noms des joueurs et des équipes, il n'arrive pas à rentrer dans l'ambiance du jeu. Bien sûr, vous allez me dire qu'il suffit
d'enlever les commentaires. Et bien, maintenant, il est inimaginable de pouvoir jouer à un jeu de foot sans ses commentaires
quels qu'ils soient. Mais cela ne vient en rien gâcher le plaisir de jouer à Pro Evolution Soccer.
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Notes |
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Les effets de lumières sont somptueux, les personnages sont biens modélisés. Mais
on a déjà vu mieux ! |
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Le degré de réalisme, on le doit surtout à l'animation. Pas de collisions
évidentes, pas de poses à la 'Olive et Tom'. Tout ce que l'on souhaite à un bon jeu de foot, en fait. |
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Même si pour les novices la prise en main n'est pas évidente au début,
au bout de quelques heures de jeu, vous vous verrez faire ce que vous voulez avec la balle. |
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Le point faible du jeu ! Même si l'ambiance du stade est flagrande, les
commentaires sont tellement mauvais qu'il ne mérite pas une note supérieure. |
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La durée de vie d'un jeu de foot (surtout quand il est bon) est infini,
tous les modes de jeu vous feront passer du temps. Et il y a, bien sûr, les parties multi-joueurs. |
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-le gameplay exemplaire
-la simulation de foot ultime
-le réalisme hallucinant
-le mode multi-joueurs |
-les commentaires
-pas de licence pour les joueurs d'Amérique du Sud
-un dictactiel aurait été le bien venu |
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Fiche Technique
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Editeur |
Konami |
Développeur |
Konami CET |
Genre |
Simulation de Foot |
Nombre de Joueur |
1 à 8 |
Niveaux de Difficulté |
5 |
Difficulté |
Variable |
Continues |
Sauvegardes |
Nombre de Niveaux |
Inapplicable |
Langue |
Français |
Special |
Meilleur jeu de Foot |
Existe sur |
rien d'autre |
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